
EToute année, la première semaine de septembre apporte une série de comportements désespérés de certains de nos collègues. Dans un effort pour faire durer les vacances d’été un peu plus longtemps, certains peuvent être trouvés tous les soirs à 18 heures, affalé devant un verre de rosé, lourd de souvenirs. D’autres préfèrent enrouler leurs visages avec l’extension de bronzage qui laisse leur peau comme graisseuse comme un gril de barbecue après un mois d’utilisation intense. D’autres vont encore plus loin: ils insistent pour porter leurs vêtements de vacances au bureau, se présentant en short.
Bien que ce comportement soit quelque peu touchant dans sa démonstration de détresse et mérite d’être approché avec empathie, il appelle à une vérification de la réalité. Bien que les codes vestimentaires – y compris le port de shorts des Bermudes – relèvent de la liberté individuelle pour les employés (selon l’article L1121-1 du Code du travail français, les restrictions de vêtements ne peuvent être justifiées que par les exigences du travail), cette pratique porte sa part de risques.
Un homme se promenant aux jambes nus dans le bureau de plan ouvert deviendra inévitablement le centre d’attention. Bien que ses collègues les plus proches puissent répondre avec une sympathie amusée, d’autres, moins familiers, examineront ouvertement les veaux de l’ancien vacancier, notant s’ils sont bronzés ou pâles, poils ou lisses, attrayants ou rebutants.
Crédibilité professionnelle
Mais la personne qui accorde la plus grande attention sera, bien sûr, le directeur. Après s’être demandé si l’endroit brun à l’arrière du veau de l’employé est une tache de naissance ou une séquence de glaces au chocolat qui reste d’une promenade en bord de mer, le manager verra probablement un laxité vestimentaire comme un signe d’un manque de motivation et d’engagement. Pire encore, si la description de poste de l’employé implique un contact client ou des réunions externes, le gestionnaire verra cela comme un risque pour l’entreprise.
Ainsi, un homme en short des Bermudes risque de perdre la crédibilité professionnelle. Réduit à son choix inhabituel de tenue de tenue (“Alors, Bernard, pas de shorts aujourd’hui?”), Il verra ses perspectives de progression. À moyen terme, il est très probable qu’il sera encouragé à prendre de longues vacances – et à ne jamais revenir. En fin de compte, c’est peut-être l’intérêt de l’opération.
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