jeIl promet une «transmission pacifique» du pouvoir. Donald Trump a évoqué, jeudi 8 août, lors d’une conférence de presse en Floride, les inquiétudes de ses rivaux démocrates pour l’élection présidentielle de novembre. Ils craignent, en effet, que le républicain ne reconnaisse pas, comme en 2020, le résultat du vote en cas de défaite.
“Bien sûr, il y aura une passation de pouvoir pacifique” [du pouvoir]comme c’était le cas la dernière fois. […] “J’espère simplement que nous aurons une élection équitable”, a déclaré l’ancien président, sans évoquer l’assaut du Capitole de 2021. Le 6 janvier de cette année-là, les partisans de Donald Trump avaient pris d’assaut le Capitole à Washington, où le Congrès se réunissait pour confirmer l’élection de Joe Biden à la présidence des États-Unis.
Les émeutes, déclenchées par Donald Trump qui a affirmé que sa défaite était le résultat d’une fraude, ont fait cinq morts. L’ancien président républicain a été inculpé à deux reprises pour avoir tenté d’annuler les résultats de l’élection, dont une fois pour son rôle dans la prise d’assaut du Capitole.
Joe Biden craint la violence
Donald Trump a ainsi répondu aux craintes exprimées la veille par le président Joe Biden et sa vice-présidente Kamala Harris, qui aspire à lui succéder. « Si Trump perd, je ne suis pas du tout certain » qu’une transition pacifique du pouvoir aura lieu, a déclaré le dirigeant démocrate dans une interview sur CBS, disant craindre des violences.
« Il pense ce qu’il dit. Il n’est pas pris au sérieux. Quand il dit des choses comme “si nous perdons, ce sera un bain de sang”, il le pense », a-t-il déclaré.
Dans sa première interview télévisée depuis son retrait de la course de 2024, le président Biden a déclaré à CBS News @costareports il n’est « pas du tout confiant » qu’un transfert pacifique du pouvoir aura lieu en janvier 2025 si l’ancien président Donald Trump perd.
« Il pense ce qu’il dit. Nous ne le prenons pas… pic.twitter.com/uE4dj5Vzrs
— CBS Sunday Morning �� (@CBSSunday) 7 août 2024
Alors que Joe Biden craint des violences en cas de défaite de Donald Trump en novembre prochain, la candidate démocrate Kamala Harris a mis en garde contre une victoire du milliardaire. «Donald Trump a ouvertement promis que, s’il était réélu, il serait un dictateur dès le premier jour, qu’il utiliserait la justice comme un instrument contre ses ennemis politiques», a-t-elle ajouté. […] et même qu’il, je cite, « abrogera[t] « La Constitution », a averti le candidat démocrate, lors d’un rassemblement dans le Wisconsin et le Michigan jeudi.