DLes terroristes opéraient-ils depuis une école de Gaza ? C’est en tout cas l’hypothèse de l’armée israélienne, qui a voulu frapper fort. Samedi 10 août, la Défense civile de la bande de Gaza administrée par le Hamas a fait état samedi de 90 à 100 morts dans un bombardement israélien sur une école de la ville de Gaza, l’armée israélienne indiquant avoir frappé des “terroristes” opérant dans un “centre de commandement” du mouvement islamiste palestinien.
“Le bilan est désormais de 90 à 100 morts et des dizaines de blessés”, a déclaré à l’AFP le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, après avoir fait état initialement de 40 morts. Il a ajouté que l’école al-Tabi’een, qui abritait selon lui des “Palestiniens déplacés”, avait été visée par trois frappes.
L’école a-t-elle accueilli des populations déplacées ?
L’armée israélienne, qui envisage de reprendre les négociations en vue d’une trêve, a indiqué avoir “frappé avec précision des terroristes du Hamas opérant dans un centre de commandement et de contrôle du Hamas intégré” dans l’école située à côté d’une mosquée du quartier de Daraj Tuffah, qui sert de refuge aux habitants de Gaza. Le centre de commandement et de contrôle servait de “cachette aux terroristes et commandants du Hamas”, d’où diverses attaques étaient planifiées et préparées contre l’armée israélienne, selon le communiqué.
L’école Al-Tabi’een est l’un des refuges du centre de la ville de Gaza, qui accueille environ 250 personnes déplacées, dont plus de la moitié sont des enfants et des femmes, selon des sources médiatiques du gouvernement du Hamas, qui dirige la bande de Gaza et a récemment nommé son nouveau chef.