Selon l’enquête CoviPrev de Santé publique France publiée ce mardi 15 octobre, plus de 4 Français sur dix ne portent jamais de masque « même en cas de symptômes, en présence de personnes vulnérables ou dans des lieux très fréquentés ».
Attention à la circulation du Covid. Alors que les autorités sanitaires réclament le retour des gestes barrières depuis fin septembre, une étude de Santé publique France révèle ce mardi 15 octobre que « la faible adoption du port du masque se confirme à nouveau » en 2024.
“Et cela en toutes circonstances, même en cas de symptômes, en présence de personnes vulnérables ou dans des lieux très fréquentés”, peut-on lire dans la fiche de résultats de la dernière enquête CoviPrev.
Dans le détail, 43 % des participants déclarent ne jamais porter de masque, y compris dans ces situations à risque. Par ailleurs, près d’un Français sur dix (7%) déclare ne jamais se laver les mains avec du savon ou du gel hydroalcoolique.
Les hommes respectent moins les gestes barrières que les femmes
« En moyenne, quel que soit le geste barrière concerné, la proportion de personnes interrogées déclarant ne jamais les respecter était plus élevée chez les hommes, les personnes en situation d’inactivité, les personnes opposées à la vaccination en général, les personnes déclarant ne pas être à risque de forme grave du Covid-19. 19, ainsi que les personnes résidant en milieu rural”, détaille Santé Publique France.
A l’inverse, seuls 29% des sondés déclarent porter un masque souvent (16%) ou systématiquement (13%) en cas de symptômes, de personnes fragiles ou dans des lieux très fréquentés.
« Pour plus de la moitié des sondés, les intentions de maintenir les gestes barrières ou d’augmenter leur adoption l’hiver prochain sont principalement motivées par le retour d’une nouvelle épidémie de Covid-19 », note Santé publique France.
Une nouvelle campagne de vaccination contre le Covid, mais aussi contre la grippe, débutera ce mardi 15 octobre et ciblera notamment les Français de 65 ans et plus et les personnes à risque de maladie grave. Si les vaccins perdent avec le temps leur efficacité contre les infections, ils restent très protecteurs contre les formes graves, insistent les autorités sanitaires.
Par ailleurs, certains adultes (personnes immunodéprimées, 65 ans et plus à risque) peuvent également bénéficier d’un traitement antiviral spécifique, a rappelé SpF. Si, depuis mai 2023, l’Organisation mondiale de la santé ne considère plus la pandémie comme une urgence sanitaire mondiale, elle rappelle régulièrement que le SARS-CoV-2 « continue de circuler et d’évoluer ».
Depuis le 23 mars 2020, Santé publique France, en lien avec l’Institut d’enquête BVA, réalise l’enquête CoviPrev pour suivre l’évolution de l’adoption de comportements préventifs dans le contexte de l’épidémie de Covid-19 et de surveillance de la santé mentale. Pour chaque vague d’enquête, un échantillon représentatif à l’échelle nationale de 2 000 personnes âgées de 18 ans et plus est interrogé via Internet.