L’agence de sécurité sanitaire propose ce mercredi de “catégoriser” les produits ménagers, selon “leur niveau de danger pour la santé et l’environnement”.
Comment juger le danger pour la santé et l’environnement d’un produit ménage? Ce mercredi 5 février, l’Agence de sécurité de la santé (ANSE) “propose de classer ces produits (…) en fonction de leur niveau de danger pour la santé et l’environnement”. Un système similaire à Nutriscore pour la nourriture. Parmi les produits concernés: détergents, liquides de lave-vaisselle ou insecticides.
“Les produits ménagers que nous utilisons quotidiennement peuvent contenir des substances potentiellement toxiques pour la santé et l’environnement”, résume les ANS.
“Dans notre proposition de score, la catégorie associée au niveau de danger le plus bas ne correspond pas à une absence de danger”, présente Pauline Guillou, coordinatrice de l’expertise.
“L’agence a ainsi développé et testé deux méthodes différentes, basées sur une approche scientifique, pour offrir aux ministères une approche pour catégoriser les produits ménagers en fonction de leur niveau de danger pour la santé et l’environnement”, explique-t-elle.
C’est au gouvernement de décider
La première méthode examine «les dangers de la santé et de l’environnement de toutes les substances» tandis que le second se concentre «sur la classification des produits eux-mêmes».
Substances dans le viseur des ANSE: celles qui ont “des propriétés de perturbation respiratoire allergène ou de perturbation des personnes allergènes, reprotoxiques, reprotoxiques, respiratoires allergènes”.
Un autre critère que l’agence de santé souhaite prendre en compte: “La méthode d’utilisation du produit”. ANSES cite l’exemple de produits sous forme de pulvérisation qui “expose les consommateurs plus qu’un produit sous forme de gel”.
D’après la composition, la méthode d’utilisation, mais aussi le nombre de substances, l’agence de sécurité pour la santé “propose le calcul des scores pour classer les produits en fonction de leur niveau de danger”.
L’État a saisi des poignées sur ce sujet il y a trois ans. Il appartient maintenant à l’exécutif de “conserver une approche pour catégoriser les produits”.