
Les alliés européens de Kyiv ont resserré les rangs le dimanche 2 mars à Londres pour soutenir l’Ukraine, en s’engageant à faire plus pour la sécurité en Europe, et plus armé, tout en soulignant la nécessité de maintenir un solide soutien des États-Unis.
“L’Europe doit faire l’essentiel du travail, mais pour défendre la paix sur notre continent et réussir, cet effort doit être fortement soutenu par les États-Unis”a déclaré le Premier ministre britannique Keir Starmer. “Plus de pays européens augmenteront leurs dépenses de défense”les journalistes assurés le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte, saluant un “Très bonne nouvelle”.
“Nous devons réarracher de toute urgence l’Europe”a lancé le président de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Elle présentera pour ça “Un plan mondial sur la façon de réarranger l’Europe” Au Sommet spécial de l’Union européenne (UE) sur la défense prévue jeudi à Bruxelles, plaidant pour augmenter les dépenses de défense “Sur une période prolongée”.
Les 18 dirigeants des pays alliés de Kyiv, se sont réunis autour du président ukrainien, Volodymyr Zelensky, ont parlé de la nécessité de “Garanties de sécurité mondiales” pour l’Ukraine à l’avenir, qui sont “Survie économique avec résilience militaire”Selon mmoi von der Leyen.
La réunion a été l’occasion pour eux de soutenir M. Zelensky, seulement 48 heures après son altercation animée avec son homologue américain, Donald Trump, à la Maison Blanche. Ce dernier l’avait critiqué pour “S’être mis dans une très mauvaise posture” et lui avait ordonné de faire la paix avec la Russie, échouant à ce que les États-Unis le quitteraient “tomber”.
Assis aux côtés du président ukrainien, a chaleureusement félicité à son arrivée par plusieurs dirigeants présents, M. Starmer l’a assuré de soutien, “Tant qu’il faut”de tous les leaders assis “Autour de cette table”. Le président français, Emmanuel Macron, le chancelier allemand, Olaf Scholz, les chefs du gouvernement italien, Giorgia Meloni, Polish, Donald Tusk, ou Canadien, Justin Trudeau, étaient notamment présents.
L’Ukraine est “Victime d’agressions russes, et cette vérité reste inébranlable pour tous”A martelé M. Scholz, dont le pays est le deuxième fournisseur d’aide à Kiev depuis l’invasion russe, derrière les États-Unis, avec un total de 44 milliards d’euros. Adage “Parlé plusieurs fois avec le président Trump”Mark Rutte lui a assuré que “Les États-Unis font partie de l’OTAN, il est engagé dans l’OTAN”.
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Et face au président russe, Vladimir Poutine, il s’agit d’envoyer le message “Que l’Occident n’a pas l’intention de capituler devant son chantage et son attaque”dit la défense, soulignant que “Tout doit être fait pour s’assurer que l’Europe et les États-Unis parlent d’une seule voix”.
Washington augmente encore la pression
Pourtant, ce n’est pas le cas jusqu’à présent, Washington ayant mis la pression dimanche sur M. Zelensky, laissant l’idée qu’il pourrait avoir à partir. “Nous avons besoin d’un chef qui peut faire face à nous, auxquels nous traitons avec les Russes à un moment donné et mis fin à cette guerre”Le conseiller à la sécurité nationale de M. Trump, Mike Waltz, a déclaré.
Washington et Moscou, qui sont ravis du changement radical dans la politique américaine, ont lancé, sans inviter l’Ukraine ou les Européens, des négociations pour mettre fin à la guerre, dont le président américain refuse de considérer Moscou comme responsable.
Dans ce contexte, et peu de temps avant la réunion de Londres, M. Starmer a annoncé le BBC travailler avec la France sur “Un plan pour arrêter les combats” Entre l’Ukraine et la Russie, qui sera présentée aux États-Unis. À la fin de la réunion, il a promis de s’installer “Une coalition de bons testaments” Pour défendre un futur accord de paix en Ukraine. “Un certain nombre de pays” a dit qu’ils voulaient faire partie de ce projet, a-t-il assuré, sans citant les noms.
Serait-ce de déployer des troupes en Ukraine, comme MM. Starmer et Macron l’ont mentionné? Mmoi Meloni semble en tout cas déjà exclu pour rejoindre ce “Coalition”évoquant un “Solution qui peut être très complexe”.
Du côté de la défense, M. Starmer a également annoncé un nouvel accord qui permettra à Kiev d’acheter 5 000 missiles de défense aérienne fabriqués à Belfast, en Irlande du Nord, pour un montant de 1,6 milliard de livres sterling (1,94 milliard d’euros). Samedi, le Royaume-Uni avait signé un accord de prêt de 2,26 milliards de livres (près de 2,74 milliards d’euros) pour soutenir les capacités militaires ukrainiennes.
Dans une interview avec plusieurs journaux français, M. Macron a déclaré qu’il était prêt à “Ouvrez la discussion” Sur une éventuelle future dissuasion nucléaire européenne, après une demande dans ce sens du futur chancelier allemand, Friedrich Merz.
Favorable à “Financement massif et commun” représentant “Des centaines de milliards d’euros” Pour construire une défense commune, il croit que “Il est temps pour un réveil stratégique, car dans tous les pays, il y a un trouble, une incertitude, sur le soutien américain”.