L’Agence régionale de la santé (ARS) de Brittany a pris cette décision après la découverte de plusieurs cas dans la région de Breton et la mort d’une jeune femme de 18 ans le 3 février. La campagne doit durer “plusieurs semaines”.
“Je ne veux pas qu’il y ait d’autres décès liés à la méningite.” Dans une interview avec Oust-France, le ministre de la Santé, Yannick Neuder, est revenu plus en détail sur la “campagne de vaccination” à grande échelle qui concerne ce lundi 100 000 jeunes de 15 à 24 mars sur le territoire de Rennes Métropole.
Cela a été annoncé vendredi par l’Agence régionale de la santé (ARS) à Brittany après plusieurs cas de méningite.
“Nous sommes confrontés à une méningite méningocoque méningocoque particulièrement virulente. Rappelez-vous que depuis juillet, la méningite a causé la mort de 50 personnes en France”, souligne le ministre.
Début février, dans la région de Rennes, un 18 ans est décédé le lundi 3 février, à la suite de cette infection le lundi 3 février. “Les analyses de l’expert ont montré que c’était, à chaque fois, les mêmes bactéries et surtout la même pression”, a déclaré le ministre.
“Les bactéries circulent donc sur le territoire de Rennes et, selon le nombre de cas signalés à la population, nous sommes dans ce que nous décrivons comme une zone hyperendique”, a-t-il toujours des alertes.
Plusieurs cas détectés
Depuis décembre, les AR de Brittany “sont intervenus autour de plusieurs situations d’infections invasives par des méningocoques de type B dans ILLE-ET-VILAINE, en particulier en prenant en charge les cas détectés et les contacts”, avec en particulier deux ménages dans une école d’affaires Rennes.
C’est également dans cette école, la Rennes School of Business, où trois cas ont été identifiés, que la vaccination commencera ce lundi.
“Nous avons déjà connu la période covide qui était traumatisante, s’il y a la prolifération d’une maladie que nous ne voulons pas qu’elle continue”, explique Bfmtv Baptiste, un élève de cette école.
L’enquête d’Ars Brittany et de la Santé publique France “n’a pas permis de lien épidémiologique entre les deux cas de cas”, ce qui suggère une circulation de cette souche dans le territoire de la métropole de Rennes.
“Cette situation est caractérisée par un plus grand nombre d’infections que d’habitude sur ce territoire”, a déclaré l’ARS.
“Quelques effets secondaires et très efficaces”
Selon ARS, cette campagne est menée “afin de protéger la population la plus exposée contre les formes sérieuses”.
“D’une part, nous avons des cas de méningite pour lesquels les gens ne sont pas couverts et d’autre part un vaccin qui a très peu d’effets secondaires et très efficaces. Dans ce contexte, les AR ont été dirigés en disant qu’il était nécessaire de rattraper la vaccination et les adolescents vaccinés contre les divers sérotypes de méningococciques”, confirme Aurel Guejd, médecin d’urgence et consultant de la santé.
La vaccination se propagera sur plusieurs semaines consécutives “pour permettre à l’ensemble de la population cible d’accéder à la vaccination” selon ARS, qui annonce lundi l’arrivée du ministre de la Santé, Yannick Neuder, dans la capitale de Breton.
En France, une augmentation des cas d’infections ménincoques invasives (IIM), y compris celles liées au sérogroupe B, a été observée au cours de la saison 2024-2025 avec un nombre particulièrement élevé de cas en janvier “, ajoute l’ARS.