Pour répondre au niveau record des cas de méningite au début de 2025, la haute autorité pour la santé recommande ce 18 mars un nouvel élargissement de la vaccination, déjà étendu jusqu’au 1er janvier.
L’autorité élevée pour la santé (a) recommandé des mesures encore plus fortes le mardi 18 mars pour augmenter la vaccination contre le méningocoque, déjà prolongée depuis janvier, tandis que la méningite a connu une épidémie de plus en plus marquée en France.
Ces recommandations font partie du “début de 2025 marqué par une augmentation particulièrement significative des infections invasives ménincoques”, a déclaré le communiqué. Le début de 2025, avec 184 cas au cours des deux premiers mois de l’année, a été marqué par un nombre beaucoup plus élevé de cas qu’un an plus tôtMême si 2024 avait connu un niveau sans précédent depuis vingt ans, avec 615 cas.
Les infections invasives ménincoques sont de graves infections transmises, dont le résultat peut être rapidement mortel malgré le traitement en raison de leur caractère de foudre, rappelle.
Les méningocoques sont des bactéries qui provoquent la méningite la plus grave. Ils tuent un patient d’une manière éclair lorsqu’ils ne sont pas soignés et, même s’ils le sont, entraînent une mortalité élevée et un risque important de conséquences.

Déjà un élargissement de la vaccination le 1er janvier
Les règles sur la vaccination avaient déjà changé depuis janvier, en particulier pour répondre à la montée des nouvelles souches: A, Y et W, ce dernier étant particulièrement mortel, avec 20% de décès en 2024 selon HA.
Ils ont presque supplanté le méningocoque C, qui était uniquement ciblé par un vaccin. Cependant, la souche B – la cible d’un autre vaccin – reste la plus répandue.
Les bébés de moins d’un an doivent maintenant recevoir un vaccin ciblant les souches A, C, W et Y – et plus seulement C.
Mais le souhaite aller plus loin: il recommande maintenant que ce vaccin devienne obligatoire jusqu’à deux ans. Dans un avenir immédiat, elle recommande même de le donner à tous les enfants de moins de trois ans. Ce vaccin, connu sous le nom de tétravalent, est également recommandé pour les enfants de 11 à 14 ans.
Les jeunes adultes ont appelé à être vacciné
Pour les adolescents et les jeunes adultes, le HE demande une grande campagne de vaccination pour les 15-24 ans jamais vaccinée contre le méningocoque, un groupe d’âge particulièrement frappé au début de l’année.
Une campagne de ce type est déjà en cours à Rennes, où un cas mortel a été enregistré début février.
Dans le même temps, le a renouvelé ses recommandations sur le vaccin anti-B, qui resterait obligatoire jusqu’à deux ans. Mais elle a plaidé jusqu’à cinq ans chez des enfants qui ne l’ont jamais reçu.
Quant aux plus anciens, sa position semble complexe. Il ne le recommande pas pour les adolescents, jugeant son temps de protection trop court, mais espère qu’il peut être remboursé pendant 15 à 24 ans pour le recevoir.