Pour sa 31e édition, Sidaction veut alerter l’augmentation des fausses croyances, en particulier chez les jeunes.
“Une lente dégradation”. Sidaction ouvre sa 31e édition ce vendredi 21 mars, 21 mars. Avec deux mots d’attente: “Mettez le package” sur la recherche, lancez “un cri d’alarme” sur la situation dans le monde et mettez fin aux fausses croyances qui explosent, en particulier chez les jeunes.
Selon une nouvelle enquête d’opinion pour l’association, la désinformation atteint les enregistrements parmi les moins de 25 ans. Selon ses résultats “alarmants”, 42% des jeunes pensent que le VIH peut être transmis par un baiser (+12 points en un an), 31% en buvant dans le verre d’une personne séropositive (+6). 40% pensent qu’il y a un vaccin contre le VIH.
“Nous réalisons cette enquête depuis 2015 et les indicateurs se détériorent constamment”, déplore Sandrine Fournier, directrice du Centre de financement des associations de sidaction.
Selon elle, la pandémie de Covid-19 a accéléré ce qu’elle décrit comme une “dégradation lente”. “Pendant deux ans, il n’y a pas eu d’aide, le VIH était complètement absent.”
Les fausses informations prolifèrent chez les jeunes, lorsque de bonnes pratiques se débattent. Selon l’étude commandée par SIDAction, 36% des moins de 25 ont fait un test de l’année. Du côté de la prévention, un jeune sur trois n’utilise pas de préservatif – n’oubliez pas qu’ils sont libres en pharmacies pour ceux de moins de 26 ans – et l’utilisation de la PrEP reste insuffisante.
600 000 morts par an
Public Health France estime que le nombre de contaminations en 2023. Malgré les progrès, près de 40 millions de personnes vivent toujours avec le VIH dans le monde, dont environ un quart sans traitement, et plus de 600 000 meurent chaque année du SIDA.
S’il est possible de vivre avec le VIH lorsque vous êtes sous traitement, vous ne guésez toujours pas les aides à l’élimination totale du virus, et beaucoup de progrès restent nécessaires pour la prévention, le dépistage ou l’accès aux soins, même en France.
Les dons à SIDAction, possibles par téléphone, SMS ou Internet, sont utilisés pour financer la recherche, les soins, les programmes d’assistance pour les personnes vivant avec le VIH, la France et à l’étranger. L’édition 2024 a réuni 3,87 millions d’euros de promesses de dons, un montant similaire à l’année précédente.
“Le chemin vers la fin du SIDA reste épargné de pièges”, dans l’opinion même de l’ONUSIAD. L’objectif de l’atteindre en 2030 est encore plus compromis par les décisions américaines.
“Les décisions américaines incroyables se réfèrent au combat anti-VIH de 20 ans”, “c’est un cri d’alarme”, a déclaré Florence Thune, directrice de Sidaction, avant la 31e édition, qui dure jusqu’à dimanche, de cet événement de bienfaisance soutenu par une trentaine de téléviseurs et de radios. “Heureusement, il n’est pas tout à fait stipulé par les États-Unis.