Deux personnes sont mortes sur l’île de l’océan Indien dans le cadre du moustique du tigre. “L’attribution de la cause des décès à Chikungunya fait l’objet d’une analyse au sein d’une commission d’enquête”, indique la préfecture.
La première mort de l’épidémie identifiée. “Le préfet de la réunion et le directeur général de l’agence de santé régionale déplore deux décès qui ont eu lieu la semaine dernière, dans le cadre du Chikungunya”, annonce la préfecture de la réunion dans un communiqué de presse publié ce vendredi 21 mars.
“L’allocation de la cause des décès à Chikungunya fait l’objet d’une analyse au sein d’une commission d’enquête”, a déclaré le préfet Patrice Latron, qui précise que “la commission d’enquête, associant le médecin traitant, infectiologues du chu et de la santé publique”, est nécessaire.
Les deux morts étaient respectivement des personnes âgées 86 et 96. L’un a présenté des “comorbidités”, selon la préfecture.
L’épidémie “accélère” sur l’île
Plus de 8 500 cas de personnes contaminées dans le virus du chikungunya, également appelées moustiques de tigre, ont été détectées depuis l’éclat de l’épidémie sur l’île en août 2024. Parmi ces cas, 24 nécessitaient une hospitalisation.
“L’épidémie s’est accélérée ces dernières semaines et s’étend maintenant à l’ensemble du territoire”, prévient la préfecture.
Par conséquent, le niveau 4 sur 5 du plan ORSEC a été activé le 14 mars, correspondant à une “épidémie d’intensité moyenne” avec “l’apparition de près de 3 000 cas en 7 jours” et 77 patients admis en cas d’urgence, du 3 au 9 mars, selon l’ARS de la réunion.
Appel à être vacciné
“Les autorités rappellent à l’ensemble de la population la nécessité de lutter contre la maladie en mettant en œuvre des mesures de prévention: éliminer tout ce qui peut contenir de l’eau autour de votre maison, se protéger des piqûres de moustiques et continuer à se protéger, même à patient et à consulter un médecin en cas de symptômes”, a déclaré la préfecture.
L’autorité élevée de la santé recommande également que les personnes à risque de ainsi risquer d’être vaccinées pour se protéger des formes graves de la maladie. Les plus de 65 ans et les personnes atteintes de comorbidités sont particulièrement concernées.
“L’Ars La Réunion, en relation étroite avec le ministère de la Santé et de l’accès aux soins, s’efforce d’organiser l’accès à la vaccination des personnes prioritaires, à partir du début avril”, a indiqué le préfet.