Ce texte rassemble les capsules contenues dans notre newsletter politique, publiées tous les jours pendant la campagne électorale, à 17h00, vous trouverez un aperçu de quatre points sur les événements politiques de la semaine. Vous pouvez vous abonner ici.
Yves-François Blanchet a posé une question lundi dont l’évolution de la réponse sera suivie de la campagne: “Ils feront comment réussir dans tout ce qui a échoué dans l’histoire du Canada: nous aurons plus de dépenses, moins de revenus et qui fonctionneront de la même manière?»
Les «ils» du chef du blocage ont nommé les libéraux et les conservateurs, qui ont lancé la campagne sur les chapeaux à roues des grands engagements. Dimanche, à peine quelques minutes après avoir demandé au gouverneur général de convoquer les élections, Mark Carney a promis une réduction d’impôt pour la “classe moyenne” (mais qui affecterait finalement à peu près tous les contribuables canadiens): une baisse en pourcentage du premier niveau d’impôt, qui est de 15% et qui s’applique à des revenus inférieurs à 57 375 $. Pour une seule personne, cela représenterait une économie d’un peu plus de 400 $ (ce serait un peu moins au Québec, soit environ 345 $). Coût estimé de la première promesse des libéraux? Quelque 5,9 milliards de dollars par an.
Il n’a manifestement pas impressivement impressivement Pierre Hairy, qui a ajouté une couche lundi: s’ils sont élus, les conservateurs réduiront le même niveau d’imposition de 2,25 points de pourcentage, ce qui pourrait générer une économie de 928 $ pour une personne vivant seule (775 $ à Québec). Coût estimé de cet engagement? Non loin de 14 milliards de dollars par an.
“” A prioriL’idée d’améliorer le pouvoir d’achat des personnes dont les revenus sont les moins importants de la population, nous ne pouvons pas être contre, mais il est accompagné d’un interrogatoire “, a ajouté Yves-François Blanchet dans sa réaction. Ce remerciation est en fait une demande: il veut voir les dirigeants financiers de Mark Carney et Pierre HairyVre. Parce que nous ne savons pas comment l’un et l’autre va financer cette promesse, cette promesse.
Mark Carney parle de la modification du taux de croissance des dépenses fédérales et de l’amélioration de la productivité, mais il promet également de ne pas affecter les transferts aux provinces ou aux particuliers, pas plus que des programmes majeurs qui financent les soins dentaires et la garderie. Du côté de Pierre Hairyvre, il n’est pas plus précis: il évoque la volonté de “réduire la bureaucratie, les consultants et les BS d’entreprise”. Mais quand même? À suivre, en gardant à l’esprit les questions de Yves-François Blanchet…
La figure
343
Si vous participez à un piscine Tout électoral, ou que vous souhaitez impressionner vos amis avec des prédictions assurées malgré le contexte très volatile de ces élections, notez qu’il y a maintenant 343 circonscriptions impliquées au Canada, et plus 338: vous aurez l’air plus crédible au départ. Au Québec, le nombre total de circonscriptions n’a pas changé depuis 2021 (78), mais leur distribution territoriale n’est plus la même (à l’est au profit des Laurentiens, avec la création du district du Pays-D’en-Haut). Les ajouts nets des sièges se trouvent en Alberta (3), en Colombie-Britannique (1) et en Ontario (1). Seuls 48 districts du pays ont les mêmes limites que lors des dernières élections.
La citation du jour
” Pourquoi pas ? “”
– Le chef libéral Mark Carney a répondu à une question lundi matin lui demandant s’il avait l’intention de participer au débat organisé par TVA, pour lequel les parties doivent payer 75 000 $ pour les frais de production. Le Parti libéral du Canada a spécifié plus tard qu’il avait refusé la proposition que les trois autres parties avaient accepté – tout en augmentant des doutes sur la précédente créée par le coût de participation.
Le baromêtre
👍 Vers le haut
Parlons de slogans, ces petits mots qui, dans une campagne électorale, essayaient de résumer beaucoup – et pas toujours avec succès. Mais le millésime de 2025 n’est pas si mauvais, avec le contexte de la guerre commerciale imposée par les États-Unis comme la principale influence des différentes parties. Pierre Poilievre avait dévoilé les couleurs conservatrices à la mi-février avec le slogan “Canada First”, assez mieux adapté au climat actuel que cette idée d’un Canada “brisé” qu’il a auparavant martelé. Les libéraux de Mark Carney ont opté pour un concept similaire avec “un Canada fort”, tandis que le Bloc Québécois propose “Je choisis le Québec” – qui rappelle l’une des missions fondamentales du bloc (défendant les intérêts du Québec), à un moment où ces intérêts seront susceptibles de subir des déclins contre le voisin américain. Le New Democratic Party fait une petite pièce séparée avec un slogan – réservé au Québec – qui aurait pu s’appliquer à toute autre campagne (“du cœur au ventre”), mais comprend également une notion de résilience dans la résistance. Cela dit, ce n’est pas avec les slogans que l’on gouverne, alors apprécions-les pour ce qu’ils sont.
👎 Déclinant
Danielle Smith pensait peut-être que le chef conservateur Pierre Hairy en louant sa proximité idéologique avec Donald Trump, mais le pari semble audacieux. Le Premier ministre Alberta a accordé une interview il y a deux semaines au site conservateur américain Breitbart News, dans lequel elle a notamment plaidé ceci: ” […] La perspective de Pierre ne serait pas une mauvaise communion avec la nouvelle direction en Amérique. Je pense que nous aurions de très bonnes relations. “Elle a également souligné que” l’imposition de prix injustes “par l’administration Trump” semble bénéficier aux libéraux, alors [elle] Hope that we can put this conflict on break ”, which was interpreted by some as an invitation to Americans to interfere in the Canadian campaign. Highlights yesterday, Danielle Smith’s words arrive at a very bad time for Pierre Poilievre, who tries to detach himself from associations with the American president (well perceived by a part of the conservative electoral base, that said), while the Liberals multiply the allusions on their side that Pierre Hairyvre is a “Trump canadien”.