Les autorités sanitaires d’Occitania annoncent que de nouvelles contaminations ont été détectées dans les bouteilles de l’usine Gard Perrier et que des “analyses bactériologiques supplémentaires” sont en cours à la suite de trois “situations de non-conformité”.
De nouvelles contaminations ont été détectées dans les bouteilles de l’usine de Gard Perrier et des “analyses bactériologiques complémentaires” sont en cours à la suite de trois “situations de non-conformité”, a annoncé l’ARS Occitania ce vendredi 18 avril dans la soirée dans un communiqué.
Selon les informations de Radio France publiées vendredi, environ 300 000 bouteilles de 75 centilitres de Perrier produites sur le site de Vergèze, dans le GARD, ont été considérées le 11 mars comme contaminées par des “bactéries” “entérobactéries” (entérobactéries) suivant le contrôle interne.
Trois millions de bouteilles Perrier détruites par précaution en 2024
Selon le communiqué de presse de l’ARS, un total de trois “situations de non-conformités” sont actuellement étudiées par ARS, avec “des analyses bactériologiques complémentaires”.
Ce sont “des produits de produits les 10 et 11 mars (369 palettes) pour lesquels l’opérateur a signalé aux AR le 21 mars un soupçon lors de ses analyses de coliformes” (entérobactéries). “Ces lots sont bloqués en attendant les résultats de nouveaux chèques”, a déclaré ARS.
“C’est également le cas pour un lot de 395 palettes qui ont fait l’objet d’un rapport de non-conformité le 4 avril après avoir conclu l’opérateur de non-conformité le 22 mars en raison d’un dysfonctionnement de la nourriture des embouteillages.
Enfin, des non-conformités bactériologiques ont été détectées par l’ARS pendant le contrôle sanitaire effectué le 10 avril sur les trous de forage et les lignes de circulation “, indique l’agence qui spécifie que” les prix produits à cette date (1 018 palettes) ont également été isolés et bloqués par l’opérateur en attendant les résultats de nouvelles analyses “.
L’ARS précise qu’en février et mars, en février et mars, des précédents de non-conformité avaient donné naissance à des analyses supplémentaires qui “ont permis de reconstruire la conformité bactériologique” des lots concernés, qui ont donc été libérés “par Ars-Prefet Decision”.
Ce vendredi, Nestlé Waters, un groupe auquel appartient la marque Maison Perrier, avait confirmé que certaines bouteilles avaient été bloquées dans ses entrepôts “pour un dépassement quantitatif de la flore naturelle de l’eau minérale (non pathogène) ou à la suite d’une intervention technique qui a provoqué une anomalie”.
Pour les eaux de Nestlé, ce sont des classiques «processus de gestion de la qualité (qui) fonctionnent et garantissent des produits de sécurité alimentaire (de)». Les bouteilles concernées n’ont donc pas été mises sur le marché.
En avril 2024, trois millions de bouteilles Perrier avaient été détruites par précaution car elles sont contaminées par des bactéries.
Le nom de «l’eau minérale naturelle» de Perrier est en jeu
Le groupe a assuré vendredi matin qu’il n’était “en aucun cas une contamination du forage”, défendant son usine Vergèze, sur l’exploitation desquelles le préfet de Gard Jérôme Bonet, doit bientôt être déclaré. Le nom de Perrier «eau minérale naturelle» est en jeu.
Début avril, les hydrogéologues mandatés par l’État français ont fait une “opinion défavorable” pour la production de la célèbre eau pétillante sous ce nom.
Le rapport de ces experts “a été soumis début avril, puis soumis aux services d’ARS Occitanie pour percevoir également leurs opinions et recommandations. Le directeur général de l’ARS Occitanie a donné ce vendredi soir cette opinion sur les AR au préfet de Gard”, spécifie l’agence qui ajoute qu’il “exprimera le temps de prendre sa décision”.
Pendant plusieurs mois, la filiale de l’eau du géant suisse du Nestlé Agrifood a fait l’objet d’une controverse concernant son utilisation, dans le passé, du traitement de la désinfection de ses eaux, non dangereuse mais interdite pour les eaux minérales naturelles.
Une commission d’enquête sénatoriale, créée en novembre, a mené une centaine d’audience pendant quatre mois pour faire la lumière sur les pratiques des industriels en bouteille. Son rapport sera rendu le 19 mai.
En ce qui concerne l’usine de Vergèze, la répression des fraudes (DGCCRF) a saisi la justice en vertu de l’article 40 du Code de procédure pénale (qui prévoit que toute administration ayant une connaissance des pratiques pouvant être une infraction ou un crime est requise pour le signaler au procureur), confirmé à l’AFP le procureur de Paris, à laquelle les informations judiciaires avaient été ouvertes.