L’influenceur Soraya Riffy, 30 ans, a été victime d’une jacking à domicile le vendredi soir 4 juillet à son domicile de Marseille. Sur BFMTV, elle raconte ce jeudi “l’extrême violence” de l’assaut et le sentiment de “l’insécurité” qu’elle ressent aujourd’hui.
L’influenceuse Soraya Riffy, suivie d’un million de personnes sur Instagram, est retournée à l’agression violente qu’elle a été victime le 4 juillet à sa maison de Marseille. Jacking à la maison à la fin desquels deux hommes ont volé des bijoux, des sacs à main et un téléphone portable.
Invité de BFMTV, la femme de 30 ans dit “avoir du mal à dormir” et explique “avoir dû adopter un nouveau quotidien”. “J’ai peur d’être attaquée”, partage-t-elle.
Pendant “une heure et demie de cauchemar”, l’influenceur a été, selon son histoire, “frappé, attaché et peut-être abusé”. Soraya Riffy explique que ses ravisseurs “ont demandé de l’argent”, avant de “perdre connaissance parce que les tadgets étaient trop serrés”.
“Meurtri et détruit”
“Mes ravisseurs m’ont réveillé, parce que j’ai perdu connaissance, (…) mes organes vitaux étaient à peine irrigués par mon sang. Je ne pense pas qu’ils voulaient me tuer”, a-t-elle dit deux semaines après les faits.
“J’ai réussi à me retirer de mes liens”, poursuit-elle sur notre antenne. Ensuite, Soraya Riffy a réussi à se rendre chez ses voisins pour demander de l’aide.
Soraya Riffy revient au profil de ses agresseurs qui ont agi “avec une face ouverte”, “l’a menacé de mort” et lui a ordonné de “ne rien dire” et de “ne pas bouger”. La victime ne se souvient plus de leurs visages “, mais se souvient qu’un kidnappeur” a mis un calibre sur la tête “.” J’ai souligné, je lui ai dit que je n’avais rien à lui offrir “, se souvient-elle.
Aujourd’hui “meurtri et détruit”, elle pense que “le soutien” reçu “de toute la France” lui a permis de suivre le cours, d’avancer, de prendre du recul et de prendre soin de moi “. Sur notre antenne, elle dit qu’elle suit de nombreux traitements et accompagnée d’une” équipe médicale au niveau psychologique.
“Je voulais y mettre fin, parce que je ne pouvais pas y faire face. J’ai vu la mort, j’ai survécu à une agression de violence extrême”, insiste Soraya Riffy.
Après le jacking chez lui, son avocat Tom Michel, également présent sur le plateau, avait déclaré à BFMTV que les bijoux, les sacs et une montre avaient été volés à son client pour des dommages estimés, selon “la plus grande portée”, à 20 000 euros.
Aucune arrestation n’a été effectuée dans ce dossier à ce jour. L’enquête, ouverte pour “vol avec une arme, la forcilité sans libération volontaire avant le 7e jour, les menaces de mort sous condition et violence lors de la réunion”, “suit son cours”, selon son avocat, qui se souvient que ce sont des “faits de nature criminelle”. Les enquêtes ont été confiées à la brigade de répression du banditisme.