ON 16 avril, les 194 États membres de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ont convenu du texte le premier traité mondial sur la prévention, la préparation et la réponse aux pandémies. S’il est adopté, ce ne sera que la deuxième fois en 75 ans d’histoire que les nations conviennent d’un traité à l’OMS.
Cet accord était dur. Il a fallu trois ans et 13 séries de négociations officielles. Dans un monde de plus en plus fracturé, avec des tensions accrues et une rupture de confiance dans les institutions mondiales, cette percée nous donne des raisons d’espoir. Les pays peuvent encore se réunir pour affronter des menaces partagées.
Bien que le texte doit encore être officiellement convenu par les ministres de la santé des États membres à l’Assemblée mondiale de la santé du 19 au 27 mai à Genève, en Suisse, et il reste plusieurs problèmes à résoudre avant de pouvoir être ratifiés, s’ils sont adoptés, l’accord de pandémie marquera un point d’inflexion. Il établit un cadre pour améliorer la coordination et l’équité mondiales face à la menace pandémique, donnant la possibilité de développer et d’émerger les nations pour renforcer la résilience. Cela nous rapprochera de la réalisation de l’approche «une santé», de la lutte contre tout le spectre du contrôle des maladies et de la contribution à la sécurité mondiale de la santé.
Atteindre cette vision est à notre portée. Mais adopter le traité n’est que le début – le véritable test de son succès réside dans sa mise en œuvre.
Nous devons nous assurer que des mécanismes sont construits pour soutenir les efforts des pays pour mettre en œuvre les dispositions du traité, y compris un cadre clair pour la cartographie de la mise en œuvre des engagements et des rapports réguliers sur les progrès. La transparence, ainsi que la surveillance robuste et la surveillance indépendante, sont essentielles. Cela aidera également à identifier où un soutien supplémentaire est nécessaire, donc aucun pays n’est laissé pour compte. La préparation pandémique est une responsabilité mondiale qui nécessite une solidarité mondiale.
Et les gouvernements doivent également cultiver cette transparence avec leurs citoyens. À l’ère de la désinformation et de la méfiance rampants, qui ont eu un impact négatif sur le processus de négociation de l’accord de pandémie, l’engagement public et le dialogue ouvert proactif sur les avantages de ce traité sont essentiels pour obtenir un soutien public.
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