Chaque dimanche, L‘équipe Nouvelles vous invite à lire (ou à relire) dans sa newsletter Miroir L’un des rapports les plus frappants de la riche histoire du magazine. Vous pourrez revenir au cœur de certains défis du passé, avec l’apparence de maintenant.
Ici, nous sommes enfin au seuil d’une campagne électorale fédérale qui a été fournie jusqu’à récemment très ennuyeuse, mais qui devrait plutôt être l’opposé, merci de la nouvelle dynamique politique née de l’élection de Donald Trump aux États-Unis et de la démission de Justin Trudeau au nord de cette frontière soi-disant “artificielle”.
Il s’agit donc en fin de compte d’une élection existentielle, moins que les Canadiens sont convoqués, tandis que le nouveau président américain multiplie les menaces d’allusions à une éventuelle annexion du Canada par les États-Unis. Le discours sur le 51e L’État était peut-être une blague au début, mais cela semble être devenu un problème politique très réel. Alors, allez-y au début de 2025!
Et qu’est-ce que c’était au jour 1 de ce siècle? Dans quelle condition était le Canada? Le grand historien René Durocher (décédé en novembre 2021) avait brossé pour Nouvelles Un portrait de ce qui était “March vers l’identité canadienne” au cours du siècle qui s’est terminé. Un texte qui trouve une résonance très particulière dans le contexte actuel, où il y a beaucoup de questions de cette souveraineté canadienne dont l’historien a tenté de retracer les principales étapes de l’affirmation. Ceci est le rétroviseur de la semaine.
“Le XIXe Le siècle était celui du développement des États-Unis. […] Le xxe Sera celui du Canada et de son développement », a prédit le Premier ministre Wilfrid Laurier. René Durocher note dans son texte que Laurier n’était pas complètement faux … mais toujours un peu. Le xxe Le siècle a été (toujours) celui des États-Unis, mais cela n’a pas empêché le Canada de se développer considérablement. Merci à quoi? Son «quartier avec le géant américain», a-t-il écrit. René Durocher nous parle évidemment d’une époque où les deux pays s’entendaient bien et se félicitent d’avoir développé des liens économiques et de sécurité parmi les plus forts du monde …
L’auteur nous ramène à ces moments clés du “mouvement de canadanisation”, qui a fait du pays ce qu’il est aujourd’hui. Comment le Canada s’est progressivement éloigné de Londres, de l’adoption du statut de Westminster en 1931 au rapatriement de la Constitution en 1982, y compris les pouvoirs obtenus par la Cour suprême en 1950. Comment le pays s’est distingué des États-Unis en choisissant la finance des politiques sociales marquées en assurance-santé en premier lieu – etc.
Il s’agit d’une conclusion qui pourrait presque être celle d’un texte très contemporain: «Le Canada entre dans le XXIe Un siècle comme un pays prospère, mais fragile en raison de sa dépendance à l’égard des États-Unis “, a déclaré René Durocher. Nous aurions aimé avoir son regard sur ce qui se passe pendant quelques semaines, mais bon: il y a déjà une question de réflexion ici sur ce qui est mis en danger par les menaces de Donald Trump.
Bonne lecture,
Guillaume Bourgault-Côté, chef du bureau politique