
Show, tests désordonnés et une énorme déception pour le XV de France Female. Les Bleues et l’Angleterre ont offert un festival de rugby le samedi 26 avril, au stade Twickenham, dans la banlieue de Londres, lors de la “finale” du tournoi des Six Nations. Mais pour la quinzième fois consécutive, ce sont les roses rouges qui sont sorties du duel (43-42) pour gagner un trophée, sur lequel ils étranglent depuis 2019.
Dérangeant, bien que envahissant après leurs quatre premiers matchs de la compétition, les habits ne semblaient pas capables de regarder dans les yeux leurs rivaux de la journée. D’autant plus que les Anglais ont eu le soutien de 40 000 fans dans les tribunes. Le début du match n’a fait que confirmer ce sentiment. À la 23e Minute, la moitié de mêlée Claudia MacDonald allait déjà marquer le cinquième essai de ses troupes, pour porter le score à 31 à 7. L’affaire semblait entendue, les têtes basses du camp français.
Le bleu a-t-il ensuite repensé le tournoi 2023? Dominé dans les grandes largeurs, déjà à Twickenham, déjà dans la “finale”, les joueurs du duo des sélecteurs Gaëllle Mignot-David Ortiz ont été conduits 33 à 0 à la pause, avant de se révolter pour enfin s’incliner sur une marge basse (38-33). Deux ans plus tard, ils n’ont même pas attendu le retour aux vestiaires pour attaquer. Dans le sillage de Pauline Bourdon-Sansus (29e) et le ménage marin (38e), ils avaient déjà eu peu de choix le score à l’entracte (31-21).
Si le suivi immédiat du match sourit aux Anglais – qui ont finalement marqué sept essais, contre six pour les habits -, Manae Feleu et ses coéquipiers n’ont jamais cessé de jouer et de croire en un renversement de la situation. Et à la stupeur du stade, il est presque intervenu dans les derniers instants. Un dernier test de l’Ailière Joanna Grisez, intenable dans son couloir samedi, a permis à la France de revenir à un petit point avant que la sirène ne sonne.
Aller à la Coupe du monde
Il était alors à la hauteur de Blue de monter sur tout le terrain, pour essayer d’infliger sa première défaite en Angleterre depuis 2022 et la finale de la Coupe du monde, perdue contre la Nouvelle-Zélande. Las, une dernière avec la découverte Lina Queyroi, a mis fin aux rêves de son équipe, tout en permettant aux stands d’exulter.
“Franchement, il est difficile de mettre des mots sur les émotions que nous avons maintenantdit le capitaine de Bleues Manae Feleu en France 2, au coup de sifflet final. Je suis super fier des joueurs. Un point n’est rien, même si en même temps c’est énorme. Mais nous avons le temps de combler l’écart [l’écart]. »»
Même état d’esprit du côté de Joanna Grisez. “” Je pense que nous avons appliqué ce que nous avons dit. Nous avons dû jouer libéré lorsque nous avons cessé de poser des questions que nous les avons dominées. Un groupe a été construit au fur et à mesure des matchs, nous devons être fiers de ce que nous avons montré et que nous parvenons à y construire. Nous continuerons à travailler, si ce n’est pas aujourd’hui [qu’on gagne] Ce sera cet été. »»
Cet été, encore une fois, en Angleterre, où la Coupe du monde a lieu du 22 août au 27 septembre. Devant leur public, les Roses Red souhaiteront se venger des Black Fearns de Nouvelle-Zélande et de remporter un titre qui leur a échappé depuis 2014. Mais samedi, les Bleues ont prouvé qu’ils avaient le niveau pour jouer les sports Sports.